Perturbateurs Endocriniens - 1ère Offre Analytique à Destination du Grand Public, et des Industriels
Les conséquences pour l’Homme sont terribles et se manifestent par l’émergence depuis plusieurs années de malformations, de pubertés précoces, de maladies inflammatoires chroniques et même de certains cancers que l’on attribue directement à l’exposition, dans notre environnement quotidien, à des perturbateurs endocriniens.
Ces conséquences sur la santé humaine en quelques chiffres :
Cancer du sein : 3,8 millions avec 54 000 nouveaux cas annuels, France, 2015.
Maladie d’Alzheimer : 850 000 avec 200 000 nouveaux cas, France, 2015.
Puberté précoce : 1ers signes de puberté à 7 ans, 10,4% des filles aux USA.
Obésité : 15,5%, France, 2016 contre 6,1%, France, 1980.
Diabète : plus de 3,7 millions, France, 2014.
Sources: Santé Publique France & divers
L’impact sur la biodiversité et le monde animal est également désastreux.
Des populations entières sont décimées (abeilles, insectes polinisateurs…), certaines espèces ne se reproduisent plus… N’oublions pas que le jour où les abeilles et autres insectes polinisateurs disparaitront, la nourriture pourra être amenée à manquer…
L’action des perturbateurs endocriniens est dramatique et délétère pour l‘ensemble des organismes vivants.
Le risque éco-toxicologique est réel, tout particulièrement chez certaines espèces de vertébrés et d’invertébrés vivant en milieu aquatique.
Le risque pour des populations d’animaux sauvages appartenant aux niveaux supérieurs des chaînes trophiques est également avéré, surtout face à des substances persistantes capables de bioaccumulation tout au long de ces chaînes alimentaires.
L’impact connu des perturbateurs endocriniens sur la faune est le suivant : féminisation des mâles, développement incomplet des organes génitaux, production anormale de protéines par les mâles, endométriose, malformations, mortalités embryonnaires.
En ce qui concerne les animaux domestiques, un projet récent mené chez l’ovin sous l’égide de l’union Européenne (projet REEF) suggère que les perturbateurs endocriniens contaminant, pourraient conduire à des altérations des fonctions endocrines.