Perturbateurs Endocriniens - 1ère Offre Analytique à Destination du Grand Public, et des Industriels
Nous sommes nombreux à nous poser la question : comment faire face à ce risque dans notre vie de tous les jours ? quels bons réflexes adopter pour préserver notre santé et celle de nos enfants ?
Bonne nouvelle, avec quelques gestes simples, il est possible de limiter notre exposition à ces substances perturbatrices. Encore faut-il les identifier et les détecter afin de pouvoir les éviter, voir les éliminer de notre quotidien. Nous vous livrons, pour cela, quelques conseils applicables à votre cuisine, votre alimentation, votre maison et votre jardin…
En changeant certaines de nos habitudes nous pouvons limiter les risques.
Comme nous vous le disions dans notre rubrique « où trouve-ton des perturbateurs endocriniens », ces substances nocives s’invitent partout, à commencer par la cuisine.
Attention de nombreux ennemis comme le bisphénol A, les phtalates, le téflon et autres composés perfluorés, se cachent dans certains ustensiles de cuisine ou matériels de cuisson utilisés quotidiennement pour la préparation des repas (casseroles ou poêles avec revêtement antiadhésif…). On les retrouve également dans certains contenants comme les boîtes de conserve, les canettes en aluminium, les emballages en plastique (plastiques souples ou films plastiques), sans oublier les contenants en plastique dur destinés aux micro-ondes.
Comme évoqué dans notre rubrique « où trouve-ton des perturbateurs endocriniens », les fruits et légumes non Bio que nous mangeons peuvent avoir été contaminés par de nombreux pesticides pulvérisés tout au long de leur croissance (culture intensive ou agriculture conventionnelle), par la pollution des sols, celle des nappes phréatiques ou encore celle de l’eau utilisée dans l’arrosage des champs et potagers.
De même la viande, le lait, le poisson, peuvent être source de substances nocives. Et bien sûr les produits industriels ou aliments transformés qui affichent pour la plupart de nombreuses substances chimiques dans leur composition.
N’oublions pas que ces substances chimiques en s’invitant dans la chaine alimentaire impacte l’ensemble des individus de cette chaine. Prenons l’exemple d’un poisson (thon, saumon) ayant ingéré dans la mer des résidus de plastique en décomposition contenant des phtalates et autres substances nocives. L’homme en le mangeant va à son tour ingérer ces substances perturbatrices. De même, une vache nourrie avec des aliments comportant des substances chimiques ou broutant une herbe polluée par la pulvérisation des pesticides pourra donner un lait porteur de substances nocives et perturbatrices.
Dans la chaine alimentaire on parle ainsi de bioaccumulation (accumulation de ces substances tout au long de la chaine alimentaire) et de risque d’effet cocktail car plus ces substances s’additionnent, plus elles sont nocives pour les êtres vivants.
En savoir plus sur les Risques pour l’homme et l’environnement.
Parmi les fruits et légumes, certains sont à privilégier :
… En cas de doute, n’hésitez pas à nous le faire analyser.
Afin de limiter la pollution de l’air intérieur et les COV (composants organiques volatiles) nocifs pouvant être porteurs de perturbateurs endocriniens oestrogéniques, que notre corps peut inhaler :
Certains produits d’usage courant peuvent contenir jusqu’à 50 % de phtalates !
Les notices et étiquettes, peuvent être source d’informations sur la nature des composants chimiques présents. Mais il n’est pas toujours facile de les décrypter car ces molécules chimiques ont la plupart du temps des noms scientifiques difficiles à identifier.
Une règle d’or, fuyez les produits avec des listes d’ingrédients et de composants très longues et compliquées. Identifiez les substances les plus à risque qu’il faut à tout prix éviter au quotidien.
Selon l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), toutes les matières plastiques contiennent du polymère (résine) auquel peuvent s’ajouter certains composants additionnels, considérés comme étant des perturbateurs endocriniens. La résine est synthétisée à partir de monomères, qui sont des molécules légères. Les composants additifs sont des colorants, des plastifiants, des charges ou encore des stabilisants et ignifugeants. Leur rôle peut varier :
L’ensemble des additifs et des monomères sont susceptibles de migrer vers les aliments (migration du contenant vers le contenu). Les conséquences de cette migration sont nombreuses, principalement de nature toxicologique ou organoleptique. Tout dépend en réalité de la composition de l’aliment contenu dans l’emballage plastique et de celle de l’emballage lui-même, mais également de la durée de contact ou de conservation de l’aliment dans son contenant. Lorsque l’aliment est gras, la migration est en règle générale plus importante (lipophilie). Lorsque l’emballage est soumis à une forte chaleur, la migration sera plus rapide.
L’environnement peut aussi être la cause de certaines contaminations face auxquelles l’emballage plastique est perméable. Ce sera le cas des contaminations provenant de l’odeur de la zone où sont stockées les marchandises ou encore de l’encre utilisée sur la surface externe. Il est à noter que plus les marchandises sont stockées longtemps et à une température élevée, plus la migration est élevée.
Ce plastique se retrouve beaucoup dans les bouteilles de produits d’entretien, ainsi que dans les flacons de gels douches et de cosmétiques. Vous pouvez le retrouver aussi dans les flacons opaques de lait et les bouchons à vis.
Ses risques et sa dangerosité ne sont pas démontrés.
Il est présent dans de nombreux sacs (poubelles et congélation), ainsi que des poches alimentaires zippées, des barquettes et autres films alimentaires.
Ses risques et sa dangerosité ne sont pas démontrés.
Le polypropylène est présent principalement dans des gourdes et tasses pour enfants et sportifs entre autres. Il se retrouve aussi dans des récipients alimentaires à réutiliser, du beurre, des planches à découper et des pots de yaourt.
Ses risques et sa dangerosité ne sont pas démontrés.
Le polystyrène dégagerait du styrène, un composé organique soupçonné d’être cancérigène.
Vous pouvez retrouver ce plastique dans des barquettes alimentaires variées (viandes, poissons, barquettes à emporter) ainsi que dans des gobelets, verres et couverts en plastiques jetables. Il est présent également dans certains pots de yaourts.
Selon plusieurs études scientifiques, le PET peut dégager des perturbateurs endocriniens, comme le trioxyde d’antimoine.
Ce plastique se retrouve dans de nombreux emballages. Il se retrouve aussi en quantité importante dans les bouteilles d’eau (eau gazeuse comprise), d’huile et de jus de fruits. Il est à noter cependant que le PET n’est pas poreux vis-à-vis du CO2.
L’une des caractéristiques principales du PVC est qu’il s’agit d’un matériau générateur de phtalates une fois stocké ou chauffé, principalement en présence de corps gras. Or, les phtalates font partie de la liste des perturbateurs endocriniens.
L’utilisation du PVC se retrouve principalement dans la conception de rideaux de douche, de tuyaux en plastique ou encore dans la fabrication de jouets. On le retrouve très peu dans les emballages alimentaires, excepté pour la viande et les produits à base de fromage.
Il s’agit de tous les autres plastiques, notamment le polycarbonate (PC), présent dans les récipients à placer aux micro-ondes ainsi que dans les biberons.
Ce type de plastique est aussi présent dans certaines résines internes des boites de conserve, dans le petit électroménager quotidien et certaines bonbonnes d’eau que l’on retrouve en entreprise par exemple.
La dangerosité du polycarbonate (PC) n’est pas certaine. Néanmoins, il peut souvent contenir du Bisphénol A. Or, ce composé organique est identifié comme perturbateur endocrinien reconnu.
Un test OEDT, simple et accessible à tous.
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