Perturbateurs Endocriniens - 1ère Offre Analytique à Destination du Grand Public, et des Industriels
Aujourd’hui, tout le monde a déjà entendu parler des perturbateurs endocriniens. Présents dans notre quotidien, ils sont de plus en plus décriés. Ces derniers jours, a été rendue publique une étude menée par des chercheurs de l’Université du Missouri-Columbia aux Etats-Unis. Son constat est sans appel : le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien dont l’exposition peut avoir une incidence sur les troubles de la communication et ce, sur 3 générations. Cet essai réalisé chez l’animal suggère qu’il existe bel et bien un lien entre l’exposition à ce PE et l’autisme.
Plusieurs souris, mâles et femelles, ont été utilisées pour tester les effets d’une exposition au bisphénol A.
De cette étude, les chercheurs ont fait plusieurs constats :
On appelle perturbateur endocrinien toute substance métallique ou chimique qui, même à de faibles doses, peut altérer le fonctionnement de notre système hormonal (autrement appelé système endocrinien). Or, le BPA est un produit chimique utilisé au quotidien dans une large variété de produits courants de consommation. Il constitue un perturbateur endocrinien au même titre que bien d’autres. L’étude menée sur des souris a démontré que ce perturbateur endocrinien pouvait affecter les voies régulatrices du cerveau, principalement durant les premières étapes de son développement. Ces risques concernent donc en priorité les enfants in utero et les très jeunes enfants. Cela concerne aussi les personnes vulnérables, à l’instar des personnes âgées par exemple. D’anciennes recherches avaient même démontré que des parents exposés régulièrement au bisphénol A avaient tendance à modifier les soins apportés à leur progéniture.
Ces risques associés à l’exposition au BPA comme perturbateur endocrinien seraient visibles sur 3 générations. C’est ce qu’ont démontré les chercheurs de l’Université du Missouri. Les essais ont ainsi révélé que les souris dont les grands-parents avaient été exposés régulièrement à ce perturbateur endocrinien avaient davantage tendance à éprouver des difficultés de communication. Leur vocalisation était perturbée et leurs comportements non verbaux altérés. Or, les vocalisations sont chez les rongeurs des moyens de communication primaires, visibles à un très jeune âge. Si l’exposition au BPA affecte cette toute première forme de communication chez le nourrisson, alors cela pourrait vouloir dire qu’une telle exposition augmenterait le risque d’un développement du trouble du spectre autistique. Cette analyse pourrait constituer le tout premier outil destiné à diagnostiquer ces troubles.
De la souris à l’Homme, il n’y a qu’un pas diront certains. Depuis des générations, la souris est un excellent moyen d’étude, notamment pour démontrer les risques des perturbateurs endocriniens sur notre santé. Or, les zones du cerveau et les hormones des souris intervenant dans la régulation des comportements parentaux ont d’importantes similitudes avec celles des humains. Il serait donc tout à fait possible de penser que l’étude menée par les chercheurs de l’Université du Missouri-Columbia pourrait avoir des implications dans la population humaine.
Cette étude pointe du doigt les dangers que représente l’exposition au bisphénol A dans notre quotidien. D’où l’importance de faire analyser ses échantillons afin de détecter la présence possible de perturbateurs endocriniens autour de vous. Nous vous proposons une solution clés en mains pour la recherche, la quantification et l’élimination de tous les perturbateurs endocriniens potentiellement présents dans votre quotidien. N’hésitez pas à prendre contact avec nous.